pierre176 a écrit : ↑08 mars 2021, 17:55
Moi aussi je fais le point parceque j’en connais en j’en ai vu à l’œuvre des nutritionnistes du sportif et c’est pas beau.
Connaissances périmées
Formation continue inexistante
Encore une fois "nutritionniste" n’est pas un titre. Mon plombier peut se proclamer nutritionniste du sportif. Si ça se trouve ceux que tu as vu à l’oeuvre n’ont jamais ouvert un bouquin de biochimie de leur vie.
Après, mêmes chez les diététiciens on peut tomber sur des incompétents qui ne se mettent jamais à jour, mais quand je vois les diététicien.ne.s autour de moi, je constate que c’est une minorité. Les collègues que je connais passent leur temps à vider leurs CPF pour enchaîner formation sur formation pour se maintenir à jour.
Ensuite, si un diplôme n’est pas une garantie de compétence (comme dans n’importe quel métier sans aucune exception), l’absence de diplôme est par contre une quasi-garantie que la personne a de grosses lacunes quelque part dans ses connaissances (c’est ce que je constate au quotidien en tout cas : un autre exemple qui me vient est le régime cétogène prôné par des gourous autoproclamés experts en nutrition, mais qui sont incapables de décrire précisément les métabolismes de la cétogenèse/cétolyse et les conditions hormonales dans lesquelles ils se mettent en place).
Et puis si un diplôme ne veut plus rien dire pour toi, dans ce cas-là autant dire aussi que le diplôme de docteur en médecine n’a aucune valeur parce que le généraliste de ma voisine est nul, idem pour le kiné, pour le dentiste, pour l’architecte, pour l’ingénieur... l’argument est difficilement défendable. Il y a des nuls partout, c’est bien dommage, mais ça ne justifie pas de détourner les gens de tout un corps de métier, surtout quand l’alternative (gourous du net) est mille fois pire.
Et même ici on en lis des bêtises et des contre vérités.
De la part de diététicien.ne.s ? J’avoue n’en avoir jamais vu passer par ici.