ou les pauvres entrepreneurs, j'en connais tellement qui se plaigne tout le temps et qui roulent en 4x4 de luxe que je finis par être un peu circonspect.
Perso, je n'en connais pas et pourtant j'ai fait partie 10 ans d'une association de commerçants dans une ville qui compte 4 zones commerciales et un centre ville (+ de 250 à vue de nez).
Les seuls fortunés : un salarié, directeur de Cora avec 10 k par mois, et un directeur indépendant du Leclerc qui possède une zone si grande qu'on peut considérer ça comme une ville dans la ville.
Un ou deux assureurs, un ou deux banquiers qui ont investi dans l'immobilier et avec un peu de chance ont pu se payer un X5.
Les autres... survivent et souvent ne se payent pas, et cela j'en suis témoin depuis 15 ans sans évolution positive.
Ceux qui arrivent, rejoignent progressivement les anciens, une fois que les emprunts et épargnes du début ont été rincées.
Dans ma rue (dépôt SP), i l ne reste qu'opticiens, assureurs, et audioprothésiste tout le reste à disparu.
Ce que les gens ne voient pas (et qu'ils ne croient pas) et auquel j'assiste (pour être dans la vie de mes confrères), il y a des patrons qui ont 3, 4 salariés et qui pourtant ne se payent pas.
D'autres qui chaque année refont un prêt pour payer le trou de leur caisse et pouvoir continuer d'exercer à 50 ans..
Donc oui, concevoir, investir pour développer et ne pas seulement revendre découle de cet état déplorable de notre commerce, pour qu'enfin de compte les gens préfèrent acheter chez Zuteube au Portugal.
Il faut aussi réaliser qu'avec la spéculation immobilière, le commerce est ce qui a le plus profité de / entretenu/ créé la crise structurelle actuelle (ah ! le passage à l'Euro et ses conversions miraculeuses
Encore une fois, depuis 15 ans, ce que tu dis là, me semble complètement étranger.